Un joggeur âgé de 37 ou 38 ans, marié et père de deux enfants, a été retrouvé mort dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 septembre 2025, abattu d’une balle en pleine poitrine, alors qu’il faisait son jogging sur un chemin forestier de Bièvres. L’affaire suscite incompréhension et émotion dans la commune.
L’émotion est vive dans la commune de Bièvres depuis la découverte, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 septembre, du corps d’un joggeur abattu en pleine forêt. L’homme, âgé d’une trentaine d’années, a été retrouvé gisant sur un chemin forestier, une balle dans la poitrine.
Selon une source policière, confirmant une information du Parisien, il est 22h30 lorsque deux promeneurs tombent sur le corps sans vie du sportif. Vêtu d’une tenue de course, il semble avoir été pris pour cible alors qu’il s’entraînait. Selon les premières constatations, un tir unique aurait suffi à le tuer.
Marié et père de deux enfants, Raphaël était inconnu des services de police et de justice. « Rien dans son profil ne laisse penser qu’il pouvait être visé », confie une source proche du dossier.
Une enquête est en cours
Le parquet d’Évry a ouvert une enquête pour homicide volontaire, confiée à la police judiciaire locale, la DCOS91, nous précise cette même source. Une autopsie a été réalisée à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes, mais les résultats n’ont pas encore été communiqués.
Pour l’heure, aucun suspect n’a été identifié. Les enquêteurs explorent toutes les pistes : crime prémédité, règlement de comptes ou tir accidentel. La thèse d’un accident de chasse, un temps évoquée, semble toutefois écartée.
Selon Le Parisien, la police a lancé un appel à témoins en distribuant des tracts autour du voisinage.
Les habitants de Bièvres sous le choc
L’absence de caméras de surveillance aux abords de la forêt complique les investigations. Aucun témoin direct n’a pu être entendu et les recherches se concentrent désormais sur le voisinage et les habitudes de la victime.
À Bièvres et dans les communes environnantes, la sidération domine. « On se pose beaucoup de questions, personne ne comprend », témoigne un habitant croisé à proximité des lieux du drame auprès de nos confrères de TF1.
Les autorités, elles, appellent à la patience et assurent que toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour faire la lumière sur ce crime.