L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans une déclaration ce jeudi, a tiré la sonnette d’alarme : les hôpitaux de la bande de Gaza sont « au bord de l’effondrement ».
Cette crise sans précédent intervient alors que l’offensive israélienne continue de s’intensifier, en particulier dans le nord de Gaza. L’infrastructure hospitalière est massivement endommagée, voire détruite, et les établissements de santé peinent à accueillir ou soigner de nouveaux blessés.
Une situation critique pour les hôpitaux
Les hôpitaux ont été récemment la cible de frappes intenses. Les zones autour de nombreux établissements sont devenues dangereuses, provoquant des évacuations ou l’impossibilité d’accès. L’OMS signale que certains hôpitaux, en particulier dans le nord, fonctionnent en mode minimal ou sont hors service comme le précise la Wafa Agency.
Les établissements de santé manquent également de tout : médicaments, équipements médicaux, matériel de base (seringues, poches de sang, etc.), carburant pour les générateurs, eau potable, produits sanitaires. Le blocus ou les entraves à l’acheminement des aides intensifient ces difficultés.
Les combats provoquent de nombreuses victimes, dont beaucoup nécessitent des soins urgents. Les hôpitaux déjà surchargés débordent.
L’acheminement de l’aide est entravé, certaines équipes ne peuvent atteindre les hôpitaux. De plus, la présence militaire, les ordres d’évacuation, et les attaques dans ou autour des établissements de santé compliquent toute opération de secours, précisent nos confrères.
Ces manques de soins représentent une conséquence directe pour la population, avec des patients les plus vulnérables : nouveau-nés, blessés graves, malades chroniques qui sont particulièrement menacés.