Dans la nuit du 15 au 16 novembre, un garçon âgé de 12 ans, a été grièvement blessé par balles dans le quartier Chorier-Berriat, à Grenoble. Son pronostic vital reste engagé, et une enquête a été ouverte.
Dans le silence de la nuit grenobloise, peu avant 3 heures, des riverains ont été réveillés par des détonations à l’angle des rues du Drac et Boucher-de-Perthes, dans le quartier Chorier-Berriat, très central dans la ville, rapporte le Dauphiné Libéré. À leur arrivée, les pompiers et une équipe du Samu 38 ont découvert un adolescent en arrêt cardio-respiratoire, et ont réussi à le réanimer avant de l’évacuer vers le CHU Grenoble-Alpes, au service de déchocage, où il a été hospitalisé dans un état grave.
Les investigations sur les lieux ont révélé la présence d’une dizaine d’étuis de 9 mm, ainsi qu’une ogive déformée et un fragment de chemisage, signe que plusieurs tirs ont été tirés. Selon le procureur adjoint de Grenoble, François Touret-de-Coucy, la victime aurait reçu quatre impacts : deux dans le dos, deux dans les jambes.
Qui est la victime ?
L’identité de l’adolescent reste incertaine. Présenté au départ comme un garçon de 14 ans, certaines sources affirment qu’il pourrait n’avoir que 12 ans et demi. Le procureur évoque la piste d’un mineur isolé, d’origine nord-africaine, né en décembre 2012, ce qui ferait de lui un enfant d’environ 13 ans.
Le dossier a été confié à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), témoignant de la gravité présumée des faits. L’enquête vise à déterminer le nombre de tireurs, leurs motivations, et le contexte exact de la fusillade.
Un quartier gangréné par la violence
Le quartier de Chorier-Berriat, traversé par la rue Nicolas-Chorier et le cours Berriat, est un secteur dense et mixte de Grenoble. Les fusillades y sont d’autant plus redoutées qu’elles s’inscrivent dans un contexte plus large de violences à l’arme à feu dans l’agglomération grenobloise.









