Le chanteur Rachid Taha / Capture TV5 Monde
[dropcap]N[/dropcap]é près d’Oran, le 18 septembre 1958, il s’est ensuite installé en France, notamment à Lyon où il a formé le groupe Carte de séjour en 1981, avec qui il avait repris la chanson Douce France de Charles Trénet. Avec son groupe Carte de séjour, il se fit le porte-drapeau de la communauté française d’origine maghrébine. Artiste engagé, Rachid Taha n’a eu de cesse de dénoncer le sectarisme et la xénophobie, tout en pointant du doigt le cliché du « Rebeu qu’on invite à la télé »
Le décès de celui qui devait sortir un nouvel album dans les mois à venir à attristé un bon nombre de personnes sur les réseaux sociaux, et sur Twitter notamment. Benoît Hamon évoque sa «tristesse» mais aussi ses «souvenirs» lié au chanteur qui aura oscillé entre le rock, le punk et le raï. Ali Baddou salue «un homme formidable et quel chanteur magnifique», tandis qu’Axel Bauer regrette un «ami et un frère». «Doucement les gens que j’ai aimé et admiré s’en vont. Au revoir Rachid Taha», écrit de son côté Dominique Farrugia.
Le chanteur, auteur-compositeur,après un passage à vide, venait de terminer un album, attendu pour début 2019 sur le label Believe et préparait un clip.
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