police / Pixabay
Samedi matin à 7h15, dans le centre de Marseille, un homme de 53 ans, que nous appellerons « Laurent », a été violemment agressé à la sortie d’un magasin alors qu’il revenait de la promenade de son chien.
Selon les premiers éléments, trois individus l’ont interpellé d’un regard. Devant sa question : « Pourquoi vous me regardez comme ça ? », ils ont répondu par des insultes, avant de le rouer de coups. La victime a été projetée au sol, frappée à coups de pied à la tête malgré les appels d’un employé du magasin les invitant à cesser et laissée pour morte sur le trottoir.
Transporté d’urgence à l’hôpital, « Laurent », couvert de sang et défiguré, a passé plusieurs heures en soins. Traumatisé, il peine encore à s’exprimer et refuse que son chien soit mis en danger.
Hier, l’homme a témoigné en exclusivité dans l’émission Morandini Live sur CNews, accompagné de son frère. Ce témoignage a provoqué un regain de mobilisation : en moins de 24 h, l’enquête a connu une nette accélération. Des images de vidéosurveillance récemment exploitées, ainsi que des témoignages contactés après la diffusion, sont en cours d’analyse.
Dix minutes après l’émission, la famille a été contactée par la police et une déposition est prévue chez les parents. Depuis, plusieurs personnes se sont manifestées, affirmant avoir aperçu l’agression ou les agresseurs ce matin-là. Pour le frère de la victime, « c’est la médiatisation qui fait avancer les choses ».
L’affaire suscite l’indignation. « On se demande ce qui leur a pris d’agresser un homme de 53 ans qui promenait simplement son chien », déclare le frère de la victime. Qu’ait suffi un simple regard pour déclencher un déchaînement de violence frappes à la tête, coups de pied, tentatives d’étranglement verbal choque profondément. Le caractère gratuit et gratuit de l’agression ravive les craintes d’un climat d’insécurité croissant dans certaines rues de Marseille.
Les agresseurs, décrits comme des jeunes de 20-25 ans, sont toujours en fuite. Aucune revendication n’a pour l’instant été formellement identifiée : le mobile reste flou racisme, haine gratuite ou simple délinquance mais l’enquête devra déterminer si cet acte relève d’un crime d’opinion, d’un acte de violence aléatoire, ou d’un énième fait-divers gravement symptomatique d’un malaise social.
La famille ne cache pas son choc. « Il est très fatigué, il a du mal à dormir, il repense tout le temps à ce qui s’est passé », rapporte le frère. Malgré la douleur, « Laurent » a tenu à donner son témoignage, afin de faire avancer l’enquête et d’empêcher que ses agresseurs ne recommencent.
Ce type d’agression gratuite, d’une violence rare, interroge sur les fractures de la société et le sentiment d’impunité qui semble parfois régner en milieu urbain. L’espoir des proches repose désormais sur les caméras de surveillance, les témoignages et une justice rapide.
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