Illustration de militaires / Pixabay
Dans un monde « fait d’incertitudes », selon le président, la France doit se montrer prête à « tenir » et à « être mobilisée » si besoin. Cette posture rejoint les préoccupations d’une partie des responsables militaires : face à la dégradation de l’environnement stratégique, il serait nécessaire de restaurer un réservoir humain capable d’être mobilisé pour servir de levier de dissuasion.
La proposition s’inscrit aussi dans un mouvement plus large en Europe. Plusieurs pays sont déjà en train de réintroduire ou de renforcer des dispositifs de service national, parfois sur la base du volontariat.
D’après les informations recueillies par nos confrères de CNEWS, différents scénarios sont à l’étude :
– Le nombre de volontaires pourrait varier entre 10 000 et 50 000 personnes par an.
– La durée du service serait d’environ 10 mois.
– Il serait rémunéré : les volontaires pourraient toucher « plusieurs centaines d’euros » par mois, selon les médias.
– Selon la Revue nationale stratégique 2025, l’un des objectifs est de « renforcer la cohésion nationale » tout en constituant un vivier mobilisable en cas de crise.
– Le volume des effectifs militaires devrait augmenter : les armées visent à passer de ~200 000 militaires actifs à 210 000, et les réserves de 47 000 à 80 000 d’ici 2030.
En parallèle, le Service national universel (SNU), conçu pour les jeunes de 15 à 17 ans, est en voie d’« extinction » selon le gouvernement. Le Premier ministre a en effet annoncé la suppression de la délégation générale chargée du SNU à compter du 1er janvier 2026, ouvrant la voie à un transfert vers le nouveau service militaire volontaire.
Les partisans de la réforme estiment qu’un service volontaire pourrait accroître la résilience de la France, en constituant un réservoir humain prêt à être mobilisé. Dans un contexte de budget de la défense revu à la hausse, renforcer la réserve apparaît comme un levier stratégique.
Mais le projet n’est pas sans défis. Le coût du service volontaire a été évalué dans plusieurs études : selon les hypothèses, un service plus court (6 mois) pourrait coûter près de 1,7 milliard d’euros par an.
Certains redoutent aussi que le modèle ne soit pas attractif pour tous, ce qui limiterait son effet de « creuset » social.
D’un point de vue symbolique, l’initiative s’inscrit dans un désir renouvelé de lien armée-nation. Le président évoque la nécessité d’un « sursaut collectif » et d’une armée forte, non seulement physiquement mais aussi culturellement dans la population.
La date du jeudi 27 novembre est évoquée par plusieurs médias comme possible moment d’une annonce présidentielle, mais rien n’a encore été confirmé officiellement.
De leur côté, les ministères concernés restent prudents. Le ministère des Armées, selon nos confrères de CNEWS, refuse pour l’instant de donner des détails définitifs : « il y a des travaux en ce sens, mais les arbitrages n’ont pas été rendus. »
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