Illustration des couloirs d'une prison / AM
L’ancien chef de l’État purge une peine de cinq ans de prison ferme, dont deux ans assortis d’un mandat de dépôt immédiat. Une première dans l’histoire de la Ve République.
L’ancien président a été accompagné, lors de son entrée en prison, par deux officiers de sécurité, selon le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez. Ces agents, issus du Service de la protection (SDLP), ont été installés dans une cellule attenante à celle de Nicolas Sarkozy.
« Cette mesure a été prise eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui », a précisé M. Nuñez, évoquant un dispositif « exceptionnel mais nécessaire ».
Nicolas Sarkozy a été placé à l’isolement, seul dans sa cellule. Ses déplacements à l’intérieur de l’établissement, notamment vers le parloir ou l’infirmerie, se feront sous la surveillance d’un agent pénitentiaire. Ces mesures devraient être maintenues « aussi longtemps que la situation le justifiera ».
Cette décision suscite de nombreuses réactions. Pour l’avocat de l’ancien président, Jean-Michel Darrois, il s’agit d’« une situation sans précédent ». Me Christophe Ingrain, également membre de la défense, a insisté sur le fait que ce régime de détention « n’a rien d’un traitement de faveur ».
Du côté du ministère de l’Intérieur, on affirme au contraire que « ces précautions visent avant tout à assurer sa sécurité personnelle et le bon ordre de l’établissement ».
Selon Le Monde, l’ancien président fait l’objet de menaces identifiées, liées à son passé politique et à sa notoriété. Une cellule spécifique au sein du quartier réservé de La Santé a été aménagée pour garantir à la fois sa sécurité et celle des autres détenus.
Jamais un ancien président de la République n’avait jusqu’ici été placé derrière les barreaux. La condamnation de Nicolas Sarkozy, confirmée en appel, marque une étape inédite dans l’histoire judiciaire française. Ce cas relance le débat sur la question de l’égalité devant la justice et sur le traitement des anciens chefs d’État.
Pour les autorités, le défi consiste à concilier la protection d’une personnalité exposée et l’application stricte du droit commun. « Nicolas Sarkozy est un détenu comme les autres, mais il reste un ancien président, et cela impose certaines précautions », résume un haut responsable de l’administration pénitentiaire.
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