Illustration de policiers bloquants l'accès au Louvre / AI
le vol s’est déroulé peu avant 9 h 30. Selon Le Monde, les malfaiteurs, au nombre de trois à quatre, auraient pénétré dans le musée par une façade donnant sur la Seine, actuellement en travaux. Grâce à un élévateur de chantier, ils auraient atteint une fenêtre du premier étage, avant de briser la vitre à l’aide d’outils de découpe.
Une fois à l’intérieur, les voleurs ont visé deux vitrines contenant des pièces d’orfèvrerie impériale. L’ensemble de l’opération aurait duré entre quatre et sept minutes seulement. Les auteurs ont ensuite pris la fuite sur deux scooters, selon une source proche de l’enquête.
« Il s’agit d’un acte d’un professionnalisme rare », a reconnu Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, sur place peu après les faits.
Le butin exact reste à préciser, mais plusieurs médias évoquent huit à neuf objets dérobés, parmi lesquels des bijoux ayant appartenu à Napoléon III et à l’impératrice Eugénie.
Une partie du butin, notamment la couronne d’Eugénie de Montijo, a été retrouvée endommagée dans une ruelle proche du musée.
Le ministère de la Culture parle d’une perte « d’une portée symbolique majeure ».
« Ces pièces font partie de notre histoire nationale. Leur disparition est un choc », a déclaré Rachida Dati, ministre de la Culture, qui a ordonné la fermeture immédiate du musée pour la journée.
Ce cambriolage soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des institutions culturelles françaises. Le Louvre, qui a accueilli plus de 8 millions de visiteurs en 2024, est doté de systèmes de surveillance de pointe, mais la présence de chantiers temporaires aurait pu fragiliser certains accès.
Des critiques émergent déjà dans le milieu muséal : « On ne peut pas sécuriser un site du XIXe siècle avec des protocoles du XXe », estime un ancien responsable de la sûreté des musées nationaux.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour vol aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs. L’affaire a été confiée à la Brigade de répression du banditisme (BRB) et à l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).
Les enquêteurs envisagent plusieurs pistes : un réseau international spécialisé, un commanditaire privé, ou encore la revente clandestine des pierres après démontage ou fonte des bijoux.
Ce vol rappelle celui survenu au musée de Dresde en 2019, où plusieurs diamants royaux avaient disparu dans des conditions similaires. Le Louvre, symbole mondial du patrimoine français, n’avait pas connu un tel incident depuis plus d’un siècle.
Au-delà de la perte matérielle, ce cambriolage touche à un symbole de la France.
La Galerie d’Apollon, conçue par Louis XIV et restaurée sous Napoléon III, abrite les joyaux de la couronne depuis 1887. Leur vol résonne comme une atteinte directe à la mémoire nationale.
Le Louvre devrait rouvrir progressivement dès lundi, mais la Galerie d’Apollon restera fermée jusqu’à nouvel ordre pour évaluation des dommages et renforcement des mesures de sécurité.
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