La réalisatrice, Justine Triet / Capture France Télévision
La 76 édition du festival de Cannes s’est terminée sur la victoire de la réalisatrice de 44 ans Justine Triet récompensée pour son film « Anatomie d’une chute » qui met en scène le procès aux assises d’une écrivaine accusée du meurtre de son mari. Le film largement admiré par ses prouesses scénaristiques met en lumière Sandra Hüller incarnant le premier rôle, celui de l’écrivaine devant les assises. Coécrit par son mari le réalisateur Arthur Harari, le film a conquis le cœur du jury et des invités du festival.
Seulement 2 ans après la victoire de la réalisatrice Française Jane Campion pour son film « Titane » c’est une autre femme qui rafle la Palme d’or, une grande victoire qui met en avant la représentation souvent difficile des femmes dans un 7ème art majoritairement représenté par des hommes.
Alors que la réalisatrice était en vedette ce samedi soir, Justine Triet a tenu un discours engagé à la fois politique et polémique. La réalisatrice ne voulant pas se contenter de simples remerciements à critiquer les décisions du gouvernement d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites en expliquant que la contestation du peuple « a été niée et réprimée de façon choquante ». Elle a également accusé le gouvernement de l’illustre président d’étendre ce comportement dominateur jusqu’à la sphère du cinéma : « Et ce schéma de pouvoir dominateur de plus en plus décomplexé éclate dans plusieurs domaines : socialement, mais aussi dans toutes les autres sphères de la société, et le cinéma n’y échappe pas ». C’est un discours plutôt inattendu dans un festival ou règne l’opulence, les invités de prestiges et les robes haute couture.
Ce discours n’est pas passé inaperçu et a fait trembler la sphère politique telle une onde de choc. Rima Abdul Malak ministre de la Culture réagit dans la foulée avec un tweet en se disant « estomaquée » par ce discours « injuste ». La ministre en rajoute et s’exprime sur BFMTV ce dimanche en qualifiant le fond idéologique du discours comme étant d’extrême gauche : « Dans le discours de Justine Triet il y a clairement un fond idéologique d’extrême gauche ».
Du côté de l’extrême gauche en question, Jean-Luc Mélenchon quant à lui salue le « courage » de la cinéaste, c’est un discours bien reçu par les Insoumis mais également salué par l’extrême droite dont les membres du Rassemblement National.
Cette 76ème édition du festival de Cannes se termine sur une note acidulée avec un arrière-goût politique et enflamme la toile en enchaînant les polémiques entre l’arrivée en trombe de Johnny Depp et le discours de la grande gagnante…
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