La Siom du groupe Sepur de Villejust / Google
[dropcap]C[/dropcap]es derniers dénoncent les conditions de reprise du personnel par le nouvel employeur. Selon Steve Avisse, délégué CGT syndical du SIOM (Syndicat Intercommunal des Ordures Ménagères) de Villejust qui s’est confié au micro de BFM Paris, celui-ci explique « On a été transféré dans l’entreprise Sepur qui ne respecte pas les conditions de reprise des salariés au niveau des conditions de travail et des éléments de salaire. » celui-ci souhaitant désormais faire respecter les éléments de salaire des salariés et les reprendre dans de bonnes conditions, à savoir la prime d’ancienneté, le 13ème mois, la prime de vacance, ou encore les primes d’activité dont ces derniers bénéficiaient avec leur ancien employeur.
D’autre part, Steve Avisse précise que Sepur ne respecterait pas les contrats de travail de ses salariés. « Nous on demande la reprise de tous les salariés affectés au contrat du Siom, notamment ceux qui sont en accident ou en maladie comme le prévoit la convention collective. Ils ne le font pas ! » explique ce dernier qui souhaite obtenir un maintient de salaire « Nous, tout ce qu’on demande, c’est de respecter nos droits. On ne demande pas des augmentations de salaire de 10, 15, 20 %, on demande juste ce qu’on a actuellement, pas plus, pas moins. » conclut Steve.
Depuis le début du mouvement, plusieurs commune de l’Essonne sont touchées par cette grève. C’est le cas des villes d’Orsay, Villebon-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Saint-Aubin ou encore Saclay comme nous avons pu le constater. Au total, près de 200.000 habitants de la Vallée de Chevreuse seraient affectés par cette grève sur le ramassage des déchets. Malgré la grogne des salariés de Sepur, le délégué CGT syndical du SIOM de Villejust s’excuse auprès des habitants de la Vallée de Chevreuse pour la gêne occasionnée comme il l’explique, précisant ne pas avoir le choix.
De son côté, Youri Ivanov, Président du directoire chez Sepur se veut rassurant comme il l’a confié au Parisien. Si le site est bloqué depuis près d’une semaine, le président explique que « le service continue d’être assuré comme il est prévu au cahier des charges », précisant « être à 90% d’efficacité ».
Dans un communiqué du 3 novembre, le préfet de l’Essonne a souligné que « dans le cadre de ce conflit, des incidents sérieux ont eu lieu, visant physiquement des chauffeurs mobilisés par l’entreprise Sepur pour assurer la continuité du service sur le territoire du Siom. » Des propos que dément Steve Avisse, expliquant qu’« aucuns salariés de l’agence de Villejust n’est concerné par ces problèmes-là. »
La préfet de l’Essonne appelle quant à lui, l’ensemble des parties au conflit à renouer le dialogue dans un état d’esprit et d’apaisement.
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