Un dramatique accident s’est produit samedi dernier au centre commercial des 3 Fontaines situé à Cergy dans le Val-d’Oise quant un enfant âgé de 18 mois s’est coincé la main dans un escalator du centre.

[dropcap]U[/dropcap]n petit garçon âgé de 18 mois était en compagnie de sa sœur et de sa maman au centre commercial des 3 Fontaines lorsque l’accident s’est produit. La petite victime s’est coincée la main gauche dans un escalator. L’accident s’est produit en fin de soirée comme le rapporte la maman du petit garçon au Parisien. Celle-ci qui venait de terminer ses courses a laissé jouer son petit garçon au rez-de-chaussée du centre commercial en attendant que le bus arrive.

Mais le petit garçon va s’approcher trop près de l’escalator avant de se prendre la main dedans. La mère de la victime explique qu’elle est parvenue à retirer la main de son fils légèrement blessé à ce moment là lorsque pour une raison encore inconnue, l’escalator s’est mis à changé soudainement de sens, happant de nouveau la main du bambin. « J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le tirer vers moi, je l’ai pris par les pieds, j’entendais ses os craquer, le sang partout… Ça faisait tchik tchik tchik, je criais pour que la machine stoppe mais ça ne s’arrêtait pas » précise la maman au quotidien.

Amputé de plusieurs doigts

Choquée par la scène dont elle est témoin, la mère du petit garçon perd connaissance. Lorsqu’elle se réveil, les secours sont sur place autour de son petit tandis qu’elle est réconfortée par sa fille qui est également très choquée. Il faudra un peu moins de trente minutes pour que les pompiers parviennent à extraire la petite main de l’enfant des griffes de l’escalator. Transporté d’urgence à l’hôpital de Robert-Debré, le petit a dû subir une amputation de plusieurs de ses doigts dont son annulaire, son majeur et d’une partie de son auriculaire.

Une enquête est en cours afin de déterminer si l’escalator était conforme au niveau de la sécurité et si l’accident aurait pu être évité. De son côté, la direction du centre commercial a précisé au journal qu’une commission de sécurité était passée en juin, et ceci comme tous les trois ans.