Jean-Jacques Annaud a un amour incontestable pour les animaux : Deux frères (2004) et bien sûr L’ours (1988) pour lequel il a reçu le César du meilleur réalisateur l’année suivante.
Jean-Jacques Annaud nous propose Le Dernier loup en salles ce mercredi 25 février 2015. Il renoue merveilleusement avec le conte animalier, non sans une certaine candeur, non sans quelques longueurs, qu’il avait laissé de côté pendant plus de dix ans.
Mais ne nous méprenons pas ! Si c’est bien un conte, il y a tout de même un cadre historique, dans lequel s’inscrit le long-métrage dès le départ : nous nous retrouvons en 1967 au temps de la révolution culturelle imposée d’une main de fer par Mao.
Jean-Jacques Annaud cherche, à travers ce film, à éveiller la conscience écologique qui sommeille en chacun de nous. Le réalisateur montre ainsi comment des décisions politiques inappropriées, comme la sédentarisation à outrance voulue par Mao, peuvent aboutir au pire : Les Mongols ont été ainsi contraints à exterminer les loups jusqu’au dernier. Jean-Jacques Annaud salue la sagesse des anciens qui, tradition séculaire, vénéraient le loup. Il convient de souligner que cet animal sauvage était un maillon indispensable de l’écosystème car il se nourrissait des rongeurs et fertilisait les terres. Leçon à méditer !
Crédits Photo : Creative Commons
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